20190709VingtMinutes

La langue unifiée imposée par la nouvelle loi cloue des centaines de pilotes au sol. Plusieurs aéroports ont demandé une dérogation.

«Cette loi viole la Constitution et le droit international» Président d’honneur d’Aerosuisse, l’avocat Pierre Moreillon fustige cette révision de la loi fédérale, acceptée «hâtivement par les élus en 2017». En parallèle à des motions déposées à Berne, il conseille des pilotes et a saisi au printemps le Tribunal administratif fédéral. Car non seulement cette nouvelle directive est contraire à la Constitution fédérale, qui protège l’usage des langues nationales, mais elle viole aussi le droit international en matière d’aviation civile, où le bilinguisme est protégé: l’anglais et une langue locale.